Zéro pesticide

Depuis la loi Labbé du 6 février 2014 à l’initiative de la ministre de l’Écologie de l’époque, Ségolène Royale, dès le 1er janvier 2017, il fut interdit aux communautés d’utiliser des produits phytosanitaires pour l’entretien des espaces verts, des forêts, des promenades et des voiries. Il a donc fallu trouver des alternatives à ces produits.

 

 

 

Des cimetières de plus en plus propre

Un exemple à Lons de cette limitation d’usage de pesticide : le cimetière de la ville.

En effet, des alternatives au désherbage chimique sont possibles : le balayage naturel, l’arrachage mécanique ou la couverture du sol. À Lons, ce sont de nombreuses solutions qui ont été trouvée et mises en place : le désherbage mécanique, manuel ou par des aménagements (prairies fleurs, espaces enherbés, …).

Mais il est très difficile d’engager une démarche écologique dans les cimetières puisque, dit précédemment, des communes font le choix de laisser pousser l’herbe et les fleurs. Pour certains habitants, cette solution démontre un manque de respect vis-à-vis des défunts mais apparaît aussi comme un manque d’entretien. Cette image des cimetières bien entretenus est désormais ancrée en nous, mais pourtant, ce n’est que dans les années 60 que les allées de cimetières ont commencés à être désherbées, et avec des produits phytosanitaires. Avant, la nature s’invitait dans les cimetières.

La ville, afin de sensibiliser sa population, organise tous les ans « La semaine pour les alternatives aux pesticides ». Ateliers, marché bio, débats, conférences, intervenants … de nombreuses activités sont organisées et sont toutes aussi intéressante et enrichissante les unes que les autres. 10e édition cette année, elle a dû être annulée pour cause de crise sanitaire.