Les communes s’engagent !

Autour de Lons, beaucoup de communes commencent elles aussi à s’engager dans la préservation de l’environnement et de sa biodiversité, à l’instar de Chilly-le-Vignoble avec ses panneaux demandant aux automobilistes de faire attention aux écureuils dans le village. Perrigny, une des communes attenantes à la ville est elle aussi un modèle à suivre puisque la commune s’engage dans le zéro pesticide mais lutte aussi pour la préservation de ses abeilles. Elle a été labellisée API Cité en 2019 en étant reconnue commune remarquable à travers sa démarche et possède désormais le titre de la ville abeilles pour les deux à venir. D’autres exemples comme Montmorot et Vevy qui ont décidé de couper leur éclairage public la nuit pour éviter, tout d’abord la pollution visuelle mais aussi de déranger les chauves-souris et insectes de nuit. En effet, les collectivités d’ECLA sont de plus en plus impliquées dans la démarche « Objectif zéro pesticide dans nos villes et nos villages » mais aussi dans le respect de la faune qui nous entourent.

 

L’importance d’éteindre les éclairages publics la nuit

Dans de plus en plus de communes, on peut voir les éclairages publics éteint. Mais alors, pourquoi est-il important de couper l’éclairage public dans une commune la nuit ? C’est notamment pour les chauves-souris mais aussi pour tous les insectes de nuits. En effet, l’éclairage artificiel pourrait avoir de nombreuses conséquences sur l’espèce. Cela retarderait, par exemple, le développement des jeunes chauves-souris et pourrait même anéantir toute une colonie. En plus de cela, elles ont du mal à faire la différence entre les oiseaux et leurs proies quand elles sont sous une forte lumière. C’est pourquoi il est déconseillé d’apposer de l’éclairage artificiel dans les lieux les plus souvent fréquenté par ces dernières.

En ce qui concerne les animaux de nuits, outre les chauves-souris, on distingue deux types :

  • Les phototactismes positifs

Ce sont ceux qui sont spontanément attirés par la lumière de la lune et des étoiles, qui l’utilise pour s’orienter dans la nuit.

  • Les phototactismes négatifs

Ce sont ceux qui évitent la lumière pour ne pas être mangé.

 

La pollution lumineuse se révèle donc dangereuse dans les deux cas. Pour les premiers, ils peuvent se retrouver bloquer dans des lampadaires puis pour les seconds, une route éclairée signifiera pour eux une barrière.