Les chaufferies bois de la ville

Deux chaufferies bois, deux réseaux de chaleur

C’est en 2009 qu’un second réseau de chaleur alimenté par une chaufferie bois voit le jour. Ce nouveau réseau permet alors un entretien moins important, d’être moins dépendant des énergies fossiles, une maîtrise des coûts mais également une baisse des émissions de CO2, qui contribue à l’amélioration de la qualité de l’air. Pour alimenter la chaufferie bois, SOCCRAM s’engage à trouver du bois dans un rayon de 100 km, ce qui permet une production et une consommation d’énergie locale.

Un an plus tard, DREAL (Direction Régionale de l’Environnement, de l’aménagement et du logement) estime que le fioul n’est pas une bonne énergie pour alimenter le réseau de chaleur. C’est ainsi qu’une chaufferie vapeur et une chaufferie bois voit le jour. Désormais, la chaufferie fioul alimentera le réseau de chauffage seulement en cas de basse température.

 

 

La ville de Lons dispose donc de deux chaufferies bois : la première, d’une puissance énergétique de 2 MW située rue Anne-Franck et la deuxième d’une puissance énergétique de 3 MW, qui se trouve dans les quartiers de la Marjorie. Avant la mutualisation des deux réseaux de chaleur, la chaufferie bois près du lycée Jean-Michel alimentait de nombreux logements du centre-ville et plus particulièrement, des logements publics. Tandis que la seconde chaufferie bois de la zone industrielle n’alimentait que les quartiers de la Marjorie et des Mouillères, mais aussi une partie de la ville. La chaufferie bois située dans la zone industrielle, alimentée par l’énergie qui sort du SYDOM, incinère dans un four à 850 °C les déchets ménagers qui proviennent de tout le Jura. Cette chaleur va ainsi produire une vapeur d’eau qui est par la suite, mise à disposition de la Marjorie.

Actuellement, le mix énergétique du réseau se compose à 90% d’énergies renouvelables avec en moyenne une alimentation de 57% par l’usine d’incinération des déchets et de 33% de biomasse.