Le réseau de chauffage

Un réseau de chaleur, ou chauffage urbain, correspond à tout un ensemble d’installations qui vient produire, puis distribuer de la chaleur dans plusieurs bâtiments pour le chauffage mais aussi pour l’eau chaude sanitaire. Celui de la ville de Lons fait partie des plus respectueux de l’environnement de France, puisqu’il fonctionne avec 93% d’énergies renouvelable : 65% par l’incinération des déchets ménagers et 28% par les deux chaufferies bois de la ville. Avec ce fonctionnement, ce sont 6300 tonnes de CO2 qui sont économisés tous les ans. C’est à l’agence privée SOCCRAM, rachetée par le troisième plus grand groupe mondial dans le secteur de l’énergie en 2015, Engie, que Lons-le-Saunier sous-traite.

Dans les années 1960, beaucoup de constructions ont lieu dans la ville et notamment dans le quartier de la Marjorie. À l’époque, lorsque de gros quartiers étaient construits, une chaufferie collective au fioul l’était aussi. À Lons, c’est en 1968 qu’est construite la chaufferie centrale qui permettait de transporter la chaleur jusqu’aux logements, dans lesquels se trouvaient des sous-stations.

Le syndicat de traitement des ordures ménagères décide, en 1996, de mettre en place une usine d’ordure ménagère. Le Maire de l’époque, Jacques Pélissard, donne son accord mais pose une condition : l’énergie produite doit être utilisée. Ainsi, le réseau de chaleur de la Marjorie sera raccordée à l’usine d’incinération des ordures ménagères du SYDOM de Lons. Un mix énergétique, composé de 75% d’énergie de récupération et de 25% de fioul sera par la suite mis en place.  Une bonne initiative puisqu’elle permettra une baisse des coûts tout comme une réduction des gaz à effets de serre, qui améliore donc par la même occasion, la qualité de l’air atmosphérique de la ville.