Jusqu’en 1961, l’alimentation en eau potable de la ville était faîte seulement à partir du captage partiel de 5 sources situées dans la reculée de la Vallière (communes de Revigny et Conliège).
À partir de 1961, une nouvelle ressource d’eau potable est exploitable : il s’agit de la nappe phréatique de la Seille. Ainsi, des puits sont installés sur la commune de Villevieux. Le captage des sources Revigny Conliège continue toujours d’alimenter le centre-ville de Lons sauf en cas de débit trop faible des sources.
Entre 1985 et 1989, le Service Technique des Eaux de la municipalité s’alarme face à la montée régulière des pollutions de l’eau brute par des nitrates (avec des pics qui peuvent aller jusqu’à 40 mg/l) et des triazines (atrazine/simazine).
C’est en 1992 qu’un partenariat débute avec les agriculteurs et des conventions agricoles sont mises en place. Elles concernent environ 70 hectares et touchent 15 agriculteurs volontaires. Le principe de ces conventions : verser une indemnité aux exploitants en contre-partie de pratiques agricoles adaptées à l’environnement du captage. C’est grâce à ces mesures pionnières qu’une stabilisation des contaminations dans l’eau apparaît.
Plus tard, en 2001, les agriculteurs sont incités à convertir leurs sols à l’agriculture biologique afin de produire pour la restauration collective scolaire. Mais seulement deux céréaliers se lancent.
Depuis le passage au bio et la mise en place des prairies sur les périmètres rapprochés, la concentration en nitrate diminue puisqu’en 1989, on était à 25 mg/l alors qu’en 2014, la quantité de nitrate dans l’eau se situait entre 14,94 et 15,49 mg/l.
En ce qui concerne la pollution de l’eau dans l’avenir, la ville souhaiterait que le concentration (en Nitrates) soit inférieure ou égale à 12 mg/L en moyenne, et une absence de détection des pesticides par rapport aux molécules utilisées par le milieu urbain, et par les agriculteurs dans le bassin-versant, sur eaux brutes, superficielles et souterraines.
