La qualité de l’air intérieur

Les différents polluants

Les polluants de l’air intérieur sont divers et dangereux pour la santé. Des polluants biologiques aux gaz radioactifs, ils sont nombreux mais pourtant méconnus auprès de la population. Ils peuvent être classés en 4 grandes familles : les polluants biologiques (bactéries, virus, toxines), les polluants chimiques (monoxyde de carbone, plomb, phtalates, …), les particules et les fibres comme l’amiante puis les gaz radioactifs comme le randon.

Puis il existe également les pollueurs secondaires, comme le tabac, gros pollueurs dus à ses nombreuses substances chimiques mais aussi l’humidité, qui favorise la prolifération des moisissures et des acariens.

 

Leurs conséquences sur notre santé

Ce sont des risques que l’on ignore mais pourtant, il y a bien 3,8 millions de personnes dans le monde qui meurent chaque année à cause de la mauvaise qualité de l’air intérieur de leur maison, selon l’OMS (lien vers cet article de OMS). En effet, beaucoup de polluant qui infecte notre air sont néfastes et d’autant plus, cancérigènes. Les effets peuvent aller du moins graves ou plus graves (Pneumonie, cardiopathie ischémique, bronchopneumopathies chroniques obstructives, AVC, cancer du poumon).

D’autres conséquences sont toutes aussi importantes comme une inflammation des voies respiratoires et des poumons, ce qui va réduire le pouvoir oxyphorique du sang ainsi que la bonne réponse immunitaire.

 

L’évolution de la réglementation sur la qualité de l’air intérieur

On ne le sait pas mais pourtant, des réglementations existent pour lutter face aux problèmes de santé liés à la pollution de l’air intérieur et d’y remédier. Il y a plusieurs étapes dans le contrôle obligatoire de la qualité de l’air intérieur d’un bâtiment. La première a commencé à partir du 1er janvier 2018, puisqu’il est devenu obligatoire de contrôler la qualité de l’air dans les bâtiments accueillant des enfants de moins de 6 ans (crèches, écoles, …) mais aussi les écoles primaires. 2 ans plus tard, à partir du 1er janvier 2020, c’est l’air à l’intérieur des collèges, lycées et accueil de loisirs qui doit être contrôlé puis à l’avenir, en janvier 2023, ce sera l’air de tous les établissements qui accueillent le grand public.

Alors pour informer sur l’importance de vivre dans un espace avec un bon air, la ville met en place depuis quelques années des ateliers lors de la « semaine pour les alternatives aux pesticides » comme en 2019 avec la collaboration de la mutuelle Familiale du Jura qui proposait un atelier sur le sujet.