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Réfugiés d’Ukraine : deux premières familles accueillies par la Ville

Publié le 09-03-2022

De gauche à droite : Céline Blondel, Thierry Gaffiot, Valérie Grimpret et Éric Mourez.

 


Le 2 mars, lors de la manifestation, place de la Liberté, organisée pour dire non à la guerre et en soutien au peuple ukrainien, le Maire Jean-Yves Ravier avait évoqué l’engagement à venir de la Ville de Lons-le-Saunier pour l’accueil, l’hébergement et l’accompagnement des réfugiés venus d’Ukraine.
Il a demandé à Thierry Gaffiot Adjoint aux affaires sociales de présenter ce mercredi après-midi à la presse le dispositif mis en place en quelques jours. Ce dispositif a été créé à la fois dans l’urgence née de la situation et avec la sérénité d’une expérience maintenant rodée liée au fonctionnement quotidien du 115, le numéro d’urgence sociale départemental délégué par l’État au CCAS de Lons-le-Saunier . C’est, rappelons le une particularité unique en France qui fait de la préfecture jurassienne un exemple de réactivité et de savoir faire dans ce domaine

Le service d’accueil d’urgence du CCAS travaille en effet depuis 2018 à l’accueil des réfugiés de tous pays, la structure fonctionne déjà avec 31 places d’hébergement réservées à ces demandeurs d’asile.
« Nous étions déjà expérimentés » a souligné Thierry Gaffiot qui était entouré pour cette conférence exceptionnelle de la directrice du CCAS, Céline Blondel, du directeur un pôle social et du SIAO, Éric Mourez et de la directrice de la résidence autonomie Colbert, Valérie Grimpret. L’élu a tenu à préciser que la Ville continuerait sa mission d’accueil des réfugiés issus d’autres pays en conflit (Libye, Syrie, Afghanistan …) comme elle le fait sans bruit depuis plusieurs années déjà.

LA QUESTION DE L’HÉBERGEMENT

Pour la Ville de Lons, l’urgence était surtout de trouver de nouveaux hébergements aptes à recueillir des familles fuyant l’Ukraine, annoncées ou non. En quelques jours, la Ville a pu mettre à disposition 8 logements d’urgence, essentiellement des logements vacants à la résidence Colbert et à la résidence étudiants.

Pour mesurer la question de l’urgence, il faut savoir que deux familles viennent d’arriver à Lons. L’une était suivie et annoncée, l’autre est arrivée à l’improviste. Les deux familles sont aujourd’hui logées.
La première famille, qui était pilotée par une Lédonienne en contact avec elle, est composée d’un couple et de ses deux enfants. Elle a trouvé refuge mardi à la résidence Colbert. La mère est professeur au lycée français de Kiev, ce qui facilite grandement le dialogue.
La seconde famille est venue d’Odessa. Elle a été orientée par la Préfecture. Elle est composé de 6 personnes dont 2 enfants. L’échange avec elle se fait principalement en anglais.

« Nous mettons en place au-delà de l’accueil et de l’hébergement, un accompagnement des familles » a indiqué Thierry Gaffiot. On ne sait pas combien de temps en effet la situation va durer mais très vite se poseront les questions de l’accès au soin, du transport, des moyens de subsistance, de la scolarisation des enfants, de la communication avec la famille restée en Ukraine …

Pour ces deux familles, une autre vie commence. À Lons-le-Saunier.

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Vous souhaitez proposer un hébergement,
comment faire ?

 

La Préfecture du Jura coordonne les hébergements proposés par les collectivités particulièrement les communes, et les transmets après recensement au 115, délégué au CCAS de la Ville de Lons-le-Saunier
En ce qui concerne les propositions d’hébergement émanant des particuliers, pour ceux de l’agglomération, il est conseillé de prendre contact avec le CCAS de Lons au 03 84 47 88 19.
Après avoir pris connaissance des besoins et de certaines contraintes, il faudra ensuite s’inscrire sur le site national prévu à cet effet : jeveuxaider.gouv.fr

« Nous avons identifié deux types d’aide urgente pour le moment : les solution d’hébergement et l’aide à la traduction en ukrainien » a précisé Céline Blondel. Là encore, il faut se faire connaître auprès du CCAS.