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Dossier Lons Mag : les projets se concrétisent

Publié le 31-01-2022

Le budget 2022 marque une étape dans ce mandat. Voté en décembre dernier, il dégage 7,8 M€ pour les dépenses nouvelles d’investissement. Cette enveloppe permettra de démarrer de nombreux chantiers structurants. Le point sur ces dossiers qui marqueront l’année.

 

Le Pôle d’Échanges Multimodal (PEM) : la gare transformée

Il s’agit de l’un des dossiers principaux de l’investissement 2022 qui concerne à la fois le terrain de l’ancien McDo, le parvis de la gare et la gare routière. Sur le premier tènement sera créé un parc urbain, lieu de promenade ou d’attente avec une aire de stationnement pour les taxis et les PMR et un arrêt dépose-minute. La petite marquise de l’ancien fast food y trouvera une seconde vie.

Le parvis sera un espace paysager entièrement dévolu aux piétons. La gare routière sera réaménagée pour permettre à une dizaine de bus de prendre et déposer des voyageurs sans effectuer de marche arrière. Un parc et un abri vélo, de même qu’un
abri voyageurs seront installés à proximité. Un plateau de circulation sera aménagé ultérieurement à la hauteur de l’avenue Briand.

Deux ronds points (pont de Macornay et rue Rouget-de-Lisle ) pourraient compléter ultérieurement cette réorganisation d’ampleur. Le début des travaux est prévu pour l’été 2022.

 

La renaturation des cours d’écoles : pour une mixité des usages

Longuement détaillé dans le Lons Mag de juin, ce dossier suivi par Geoffrey Visi et Anne Perrin sera l’un des fils rouges du mandat. Les deux premières écoles à bénéficier de cette restructuration seront Richebourg et Prévert.

La consultation pour les travaux devrait être lancée dans les toutes prochaines semaines ce qui permettra aux travaux de démarrer à partir de juillet 2022. Les montants de cette double opération sont de 400 905 € et 311 689 € HT.

Au cours de ces aménagements 60 arbres seront plantés.

 

Des travaux dans les écoles

Une somme de 275 000 € sera consacrée à des travaux dans les écoles. Les services continueront à installer des points d’eau avec mitigeur dans chaque classe. Le désamiantage se poursuivra, de même que la réfection des plafonds, murs et sols lorsque cela s’avère nécessaire. Cette année, l’école maternelle Jean-Jacques Rousseau (avec l’ALSH) et le groupe scolaire Victor-Hugo feront plus particulièrement l’objet de ces travaux de rénovation.

 

Coeur de ville (ORT) une triple opération

L’opération de revitalisation du territoire, plus connue sous le nom d’Action Coeur de ville, arrive dans une phase active pour au moins 3 dossiers :

  • L’îlot Thurel – Liberté est l’ensemble immobilier qui est compris entre le 59 rue Jean Jaurès (les anciens locaux du Progrès), le 1 place de la Liberté et le 13 avenue Thurel (ancien garage Thévenod). L’objectif est double : créer un passage public entre ces deux axes pour améliorer la liaison centre ville-gare et aménager de nouveaux logements en centre ville (photo ci-dessous). Ce dossier de longue haleine est porté par Anne Perrin et Jacques Guillermoz. Cette année sera celle de l’étude de définition du projet (coût 47 000 € dont 78 % financés par des aides).
  • Le quartier des salines : Délimité par la rue des salines, le cours Sully et le boulevard Duparchy, il fera l’objet d’une réhabilitation qui parachèvera la reconversion de ce secteur auparavant artisanal et aujourd’hui voué à l’habitat résidentiel collectif. Cette opération prévoit de réhabiliter des immeubles rue des salines et de construire des maisons de ville le long de la rue Bernard Clavel. Elle s’accompagnera du réaménagement du cours Sully et la création d’un jardin public en cœur d’îlot. Si le projet ne verra son aboutissement qu’en 2024 au mieux, cette année seront lancés l’étude sur l’aménagement du cours Sully et l’appel d’offres pour la réhabilitation des immeubles.
  • Création d’une résidence Habitat Jeunes : Destinée aux 15-30 ans avec projet professionnel, cette résidence permettra aux jeunes qu’ils soient actifs, en apprentissage, en stage ou en formation de trouver une solution d’hébergement souple et attractive. Elle sera un utile complément à la résidence étudiante dont elle devrait être voisine. Cette année verra le lancement de l’étude préalable à la définition du projet qui permettra de le calibrer. Un volet concertation des acteurs concernés est prévu.

 

L’OPAH – RU la reconquête des logements vacants

Près de 1300 logements sont actuellement vacants à Lons-le-Saunier. Passé ce constat, une Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat – Rénovation Urbaine (OPAH RU) va apporter une première réponse.

Pilotée par ECLA Lons Agglomération, elle est en partie financée par un concours de la Ville de Lons notamment pour le volet concernant les façades. Il s’agit là d’une opération classique d’aides financières à la rénovation de l’habitat (Anah, Département, Action Logement, ECLA et communes). Nous aurons l’occasion de détailler ultérieurement cette opération d’envergure puisque les dossiers seront à déposer ce printemps auprès de l’opérateur qui sera choisi.

 

Le parc Antier : un trait d’union vert

Déjà évoqué dans une précédente édition, le projet du Parc Antier se compose d’un bâtiment et d’un parc. Le bâtiment sera de haute qualité environnementale avec un chauffage au bois, des panneaux solaires photovoltaïques. Il sera composé d’une forte proportion de matériaux biosourcés.

Le permis de construire a été déposé mi-décembre. La consultation pour les travaux devrait être lancée en février. La première pierre pourrait être posée en septembre prochain. Selon ce calendrier, la réception pourrait avoir lieu en juin 2023.

Le montant estimé des travaux est de 630 685 € HT avec un montant espéré de 80% d’aides.

 

Démolition de l’ancien collège de Montciel : pour tourner la page

l’abandon depuis de très nombreuses années, l’ancien collège de Montciel et la maison d’habitation qui est accolée sont voués à la démolition, ainsi que le Mille-Clubs. Le préalable à l’arrivée des engins de démolition est qu’il faut dévoyer des réseaux humides qui passent sous le tènement et les détourner sous le chemin qui va rejoindre, perpendiculairement à l’avenue Montciel, la rue des salines.

 

Mouillères : un parking plus vaste pour la maison de santé

Les 29 garages acquis récemment par la Ville et situés dans le prolongement du parking de la Maison de santé seront démolis pour laisser place à un nouveau parking de 47 places (33 de plus qu’aujourd’hui). Ce parking a la particularité de prévoir des places en dalles alvéolées avec une structure de sol conçue pour le stockage et l’infiltration des eaux pluviales.

 

Le square Edgar Faure réaménagé

L’idée est ici, dans ce quartier résidentiel proche de la Marjorie, d’adapter l’espace public aux demandes des habitants par la création d’un terrain de basket, d’une aire de jeux pour enfants, la rénovation du terrain multi-sport et l’aménagement d’un lieu de promenade.

 

Carrefour rue Schumann – av P.Seguin : fluidifier un croisement délicat

À cet endroit connu pour être un carrefour délicat, il est question de réaménager toute la place des anciens combattants d’Afrique du Nord située devant le cimetière (voir plan). Cela permettra de sécuriser l’ensemble des modes de déplacements et l’accès au cimetière. Le site actuel est accidentogène et très minéral.

 

Sécurisation des abords des groupes scolaires

Dans le cadre de l’attractivité du territoire et de la diversité d’usages offert par l’aménagement de l’espace public, la municipalité a ciblé les accès aux groupes scolaires comme une priorité. Sécuriser et faciliter les déplacements doux, éloigner le lieu de stationnement de l’entrée des écoles et créer des parvis attractifs et personnalisés sont les objectifs communs de projets qui possèdent tous leurs particularités.

Au vu de sa situation particulièrement dangereuse, double voie et trottoir étroit, c’est le groupe scolaire Françoise Dolto qui a été choisi pour mettre en œuvre, en premier, cette volonté politique. Ce choix a également été conditionné par le fait que 65% des usagers qui fréquentent les deux écoles vivent à 10 minutes et moins à pied. Le Chemin des Dombes a donc été transformé pour permettre des cheminements sécurisés à l’ensemble des modes de déplacements. Réduction de la largeur de la voirie, mise à sens unique, aménagement d’un parvis et d’îlots verts, organisation du stationnement en amont et création d’une piste cyclable sont autant d’éléments qui changeront l’ambiance de cet axe de desserte.

Après une réunion avec les usagers de la rue, une phase de test de deux mois et quelques modifications apportées au projet initial, les travaux débuteront en février pour une durée prévisionnelle d’un mois. Cela facilitera également la jonction entre le centre-ville et le départ des voies vertes à Montciel.

« Les parents d’élèves étaient plus qu’enthousiastes sur les tests. Quand on passe d’un mètre de trottoir à trois mètres d’espace sécurisé, on ne peut être que ravi » explique Jacques Guillermoz, adjoint à la ville durable, aux travaux et au patrimoine bâti avant d’ajouter : « Nous avons pour objectif de sécuriser une école par an, nous pourrions peut être même en faire plus car certaines nécessitent moins de travail ».

Le groupe scolaire Richebourg sera le prochain à recevoir ce type d’aménagements, peut-être dès 2022.

 

Un éclairage public plus performant

Cette année, 360 000 € seront consacrés au remplacement de points d’éclairage classique par des leds.

À Lons, 450 points lumineux sont actuellement en led sur les 3600 qui sont implantés. L’effort sera continu durant tout le mandat. Ce plan ambitieux n’englobe pas les opérations spécifiques de création ou d’aménagement du type des travaux qui seront entrepris cette année pour permettre la sécurisation de l’école Dolto le long du chemin des Dombes.

L’éclairage led permet d’économiser sur la consommation (60 % sur un renouvellement, près de 80 % pour une opération complète) et agit aussi sur la limitation de la pollution visuelle avec des mats plus bas (6m au lieu de 10m) qui permettent un éclairage ciblé, plus efficient.