Le lundi 8 mars, hier, était dédié à la lutte pour l’égalité des genres sous l’égide de la Journée internationale des droits des femmes, une journée officialisée par les Nations unies en 1977.
Le Maire de Lons-le-Saunier, Jean-Yves Ravier, ainsi que Valentine Colin, conseillère municipale déléguée à l’égalité entre les femmes et les hommes, ont réuni différents acteurs locaux de la thématique pour une première rencontre en vue de constituer un réseau. Plusieurs associations étaient conviées au Centre social, à l’image de France Victimes 39, du CIDFF Jura et de la Maison Commune de la Marjorie. La Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations ainsi que le Pôle Social du CCAS et le Pôle Petite Enfance – Enfance et Scolaire (ECLA et CCAS) étaient également représentés.
Cette démarche se veut être une forme de partenariat entre des professionnels du terrain au retour d’expérience précieux et la municipalité, qui souhaite avant tout se positionner en « facilitateur » afin de soutenir l’impact des actions qui seront développées.
À cette occasion, le Maire a dans un premier temps officiellement ratifié la Charte européenne pour l’égalité des femmes et des hommes dans la vie locale. Cette charte avait été adoptée par la ville lors du Conseil municipal du 7 décembre dernier, faisant de Lons-le-Saunier la seconde ville du Jura engagée dans ce processus.
Jean-Yves Ravier a exprimé l’investissement de la municipalité dans cette lutte : « La ville de Lons doit prendre sa part dans ce grand combat. […] Nous travaillons toutes et tous chacun de notre côté, et il apparaît nécessaire que nous unissions nos forces pour que nos messages soient plus largement diffusables. ». Valentine Colin a quant à elle souligné la volonté de « poser les bases d’un travail collectif qui va se co-construire en fonction des points forts et des manques de chacun pour en fédérer les compétences et les actions de manière cohérente ».
Ce rendez-vous fut l’occasion d’engager une réflexion globale et de définir les premiers axes de travail, mais également de dresser plusieurs constats. Le dialogue a en effet permis de faire émerger des problématiques aux enjeux certains : manque de personnel et de moyens subi par les associations pour communiquer, situations post-confinement détériorées dans certains foyers, difficulté d’atteindre certains publics…
Les organisations présentes ont pour finir salué la légitimité et la reconnaissance que leur porte cette initiative locale. Toutes ont affirmé leur souhait de construire ensemble un vrai programme d’intervention autour d’un collectif aux valeurs communes.
Des échanges similaires réguliers seront aménagés et élargis à d’autres acteurs enclins à rejoindre cette mobilisation.
