Découvrir Lons-le-Saunier

Un peu d’histoire…

Lons-le-Saunier est le chef-lieu du département du Jura en Bourgogne-Franche-Comté. La ville doit son nom aux sources salées qui, exploitées par les Romains, font au Moyen Age la fortune des familles de Bourgogne, de Vienne et de Chalon, mais aussi, et surtout, de nombreuses abbayes et couvents.

Après le rattachement de la Franche-Comté à la France en 1678, le retour de la paix permet la reconstruction de la ville qui déborde largement le tracé de ses anciennes fortifications et s’éloigne de son axe principal : la rue du Commerce, bordée d’arcades et signalée par un beffroi.

Dans la première moitié du XVIIIe siècle sortent donc de terre nombre d’habitations dont la distribution se caractérise par des escaliers à cage ouverte associés à des balcons-galeries, ainsi que l’hôtel de ville, l’Hôtel-Dieu et divers couvents, pourvus d’un riche mobilier.

Hôtel Dieu et ses apothicaireries

 

Au siècle suivant, elle se dote des bâtiments publics que requiert son nouveau rang de préfecture : palais de justice, prison, gendarmerie, sans oublier un théâtre.
Son expansion se poursuit dans les décennies 1860 à 1890 par la construction de la gare et d’établissements d’enseignement : écoles normales, lycées…

Si la crise du phylloxera entraîne la disparition du vignoble de la ville avant 1914, l’industrie fromagère se développe au XXe siècle avec Bel (la Vache qui rit) et Grosjean.

L’exploitation du sel ne disparaît pas totalement : alors qu’au XVIIIe siècle, l’eau des sources salées était conduite jusqu’à une nouvelle saline établie dans la commune voisine de Montmorot, à partir de 1849 elle est utilisée dans un établissement de bains, remplacé en 1892-1894 par l’établissement thermal actuel.

Lons-le-Saunier est ainsi la porte d’entrée au massif du Jura, c’est une des routes vers la Suisse. Située au pied du Revermont, la ville est située sur l’axe nord-sud de l’ancienne RN83. Depuis l’Ouest, c’est l’ancienne RN78 qui emmène jusqu’à la région des lacs et, plus loin, le Haut-Jura et la frontière suisse.

La ville possède une zone de chalandise de 80 000 habitants alors qu’elle compte 17 878 habitants (35 907 dans l’agglomération ECLA) : elle jouit d’une véritable vie commerçante (400 commerces) et dispose d’infrastructures à rayonnement départemental et communautaire: le centre hospitalier, le Centre Culturel des Cordeliers, le Cinéma Mégarama, le théâtre, la Maison de la Vache qui Rit, Juraparc, le Musée des Beaux-Arts, les thermes, etc..

Une partie du centre Ville avec le théâtre (à gauche), l’église des Cordeliers et la Médiathèque (au centre)